Acrochage de Gaiffier> Discipline :  Installations / Sculptures


*Photos Rino Noviello

 

 


Notre galerie a choisi la s.a. Léon Eeckman pour assurer les nombreuses expositions qu'elle organise

 

Ulrike Bolenz

Kunst ist vorstellen , nicht darstellen .Josef Albers
L'art est l'imagination, pas la représentation.

Une mise en scène d'images, masculin,féminin, de front, sans émotions,lapidaire, sans mimique ou geste, simplement ainsi .

Arrêt d'images vidéo fixé par voie électrotechnique, en réseaux de lignes virtuelles derrière un moniteur d'écran légèrement courbé. Un moment photographique instantané: une fraction de temps, agrandissement grandeur nature , fixation d'émulsion photographique, réflexion du négatif sur un porteur d'image palpable, strates multiples en couche folio .

Une peinture couverte, accentue, simplifie, donne ses contours à: une accumulation de matière pulvérisée , micro sédiments séchés , formules encastrées, textes et textures; support data dénués de sens , cryptique, runes du 20 ième siècle.

L' ensemble : figurations, images d' images d'images. Images accumulées, entassés, qui s' entrelacent; détails, silhouettes , ornements , flous; transparence complète ou partielle, éparpillement et réflexion de la luminosité, synthese, présence.

L' image d'un humain: un nu, désarmé , dénué de signes distinctifs et d' attributs, l' homme pur - intemporel , démis d' individualité , purement paradigmatique , capturé dans une toile de traits de pinceau , structure digitale ; une ombre en haute résolution technique; présent et même temps refoulé , tangible et en même temps distant . L' image humaine ramenée à l ' essentiel : progressant malgré toute sa vulnérabilité , résistant aux périls ; un doux désir , présent en s' insinuant prudemment , une grandeur silencieuse.

Les fragments sont des parties d'un ensemble . Ils développent la complexité dans les cadres de représentations implicites. Ils ne se soucient pas des frontières du temps, d' espace et de fonction .

Fragments de Klaus Flemming  

Bérnard Coulon

Bernard Coulon, arpenteur d’alphabets perdus

 

Entre des colonnes de verre et de bois, le regard chemine. Il est dans un sanctuaire et l’allée qu’il parcourt le mène vers un retable mystérieux. 

Jean Harlez

Après plus de 40 ans de vie professionnelle comme réalisateur de cinéma indépendant, je suis revenu à mes premières amours, les arts plastiques. J'ai suivi en 1944 et 1945 les cours de peinture ornementale à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles.

Depuis une dizaine d'années, après avoir tâté quelque peu de l'art conceptuel, je m'investis dans la création de Notre-Dame.

Mireille Liénard

Voici près de dix ans que Mireille Liénard s'adonne à la sculpture. Pas à n'importe quelle sculpture. En effet, l'artiste belge aime se nourrir de littérature, de philosophie et d'histoire pour créer des oeuvres contemporaines, véritables échos en trois dimensions de mythes, de citations... Il faut dire que Mireille Liénard travaille non seulement en Belgique mais aussi, depuis quelques années, en Grèce. Aussi, fortement imprégnée de la culture d'une des plus grandes civilisations de l'Antiquité, trouve-t-on régulièrement dans son oeuvre des citations de Platon, d'Homère...  mais aussi du poète français Charles Baudelaire, plus proche de ses origines. Voilà qui donne le ton !

Nel-14512

Nel-14512 (née à Etterbeek en 1986)
Depuis 2003 sa vie se déroule dans la cité ardente (Liège).

Elle cultive un style figuratif, mais est profondément attachée au surréalisme dont elle est la porte parole depuis plusieurs années déjà.

Le choc visuel produit par la juxtaposition d'images ou d'objets incongrus, agencés dans une production signifiante, sont l'un des fondement de la poétique surréaliste et la base de ses recherches.

Elle cherche une expression philosophique qui bouscule les idées figées donnant naissance à une logique engendrée de l’illogique.

En 2011 suite à une thérapie, elle se lance dans un travail d'analyse des rêves, à partir de la, sa création prend son rythme actuel.

Prolifique s'il en est, elle ne trouve son équilibre que dans la création ou dans la recherche de celle ci.

Texte rédigé à l'occasion de l'exposition    
« la nature des visages » Crossing Gallery
  

 

Jean-Claude Saudoyez

Né à Grandglise, 1er janvier 1944
Vit à Quevaucamps (Mons)

Ce corps projeté, le nôtre

Cuirasses, parures de métal, casques heaumes ou faîtières, masques, robes soudées de lamelles de fer ou tressées de bandes de caoutchouc rehaussées de signaux, et bodys plombés composent cette panoplie de formes ambiguës qui appellent des projections corporelles imaginaires. Elles réclament irrésistiblement ce corps de chair qui les investit des tous ses paradoxes. Car ce corps n’est bien sûr pas univoque. Il est le lieu commun, rappelons-le, de nos plaisirs et de nos souffrances, de nos extases et de nos angoisses, de notre puissance et de notre faiblesse. Non comme des états bien distincts, dont on passerait de l’un à l’autre, selon les moments, mais comme les composantes indistinctes d’une seule et même chose, indissociable. L’une révélant l’autre, se répondant mutuellement, contribuant à se renforcer. Et chacun de ces pôles dialectiques s’ouvre lui-même sur une arborescence d’expériences, vécues comme des aventures positives et négatives. Michel Serres n’écrit-il pas: “Comme toute épreuve, la peine présente deux faces, positive et négative: elle torture et conforte, affaiblit et grandit, amoindrit le corps et le savoir jusqu’à les détruire, ennoblit la connaissance et réinvente une santé.”

 

 

 

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