Discipline :  Peintre / Schilder    

Jean-Luc DE POORTERE
 

 

 

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196 x 151 cm.
2009

L’HYPOTHESE DU TITRE

Les tableaux de Jean-Luc de Poortere se présentent à nous non titrés et grande est la tentation d’y accoler – à défaut d’une présomptueuse définition – un sous-titre prometteur.
     Mais comment le définir ? Il nous faut, pour ce faire, dénombrer les présences, déterminer les genres, sonder les intentions, préciser les espèces, scruter les couleurs.
     Ici, une mère et son enfant, là, un homme et une femme – duo biblique – elle flotte, nue, comme la vérité, sur un fond rouge, serait-ce le rouge cramoisi de la passion ou le rouge sanguin de la mort ?
     Mais lui, s’il est bleu, est-ce pour répondre à l’affirmation de Kandinsky lorsqu’il écrivait : « Le Bleu profond attire l’homme vers l’infini, il éveille en lui le désir de pureté et une soif de surnaturel. »
     Prenons un autre tableau et restons dans le bleu, il se décline cette fois, en aplats et en sfumato, Elle, nue, joue les odalisques sur canapé, Lui, nu, imite le faucheur. Serions-nous face à un univers symbolique dans lequel mort et luxure cohabiteraient tout en s’ignorant… ou dans une œuvre aux relents fantastiques dont les artistes du Nord ont le secret ?
     Hermétique alternative
     On dénombre aussi de multiples animaux, mais Buffon serait bien en peine d’en définir avec précision les espèces, est-ce un chien, ce drôle de corps jaune à la queue en trompette ?
     Est-ce un cheval ou la convention de ce dernier sur lequel l’artiste a posé la convention d’un cavalier ? Sévère condottiere.
     Ainsi cette fiction picturale serait-elle faite de plans colorés sur lesquels – à la manière de pièces d’échec – poserait une série d’êtres et de choses, ici une chaise bancale, là un divan, une maison ou ce sac à main bien fait pour confirmer la féminité de celle qui s’y accroche désespérément. Dérisoire butin.
     
Et ces êtres, à la fois dénudés et asexués, en état de choc ou d’hypnose, esquissant une vague chorégraphie au sein d’un vague décor, ils nous semblent si peu communiquer. Mais qu’est-ce qui les séparent ? La Langue ? Le sexe ? La religion ou les convictions ? Même la couleur participe de cet isolement confinant parfois à l’abstraction. Rien ne serait donc fortuit dans la savante élaboration de cette peinture dont l’absence significative de titres serait propre à nous renvoyer à une perpétuelle interrogation, semblant nous signifier à travers les icônes d’un nouveau rite : regarde, de tous tes yeux regarde, et médite…

Ben Durant  


(fusain)
25 cm x 19 cm

Parcours :  Jean-Luc De Poortere né en Belgique en 1951 commence à dessiner en autodidacte vers 1977. Une des premières expositions remonte à 1978 à Charleroi à la galerie Anartium. En 1979 il se rend au Mexique où durant un séjour de quatre ans il exposera dans diverses Alliances françaises de la capitale et surtout à l'Insitut français d'Amérique latine. Parralèlement aura lieu en 1981 une exposition à la Communauté française de Belgique, en 1982 à la galerie Alexandra Monnett avec R.De Wint et en 1983 à la galerie "Papiers" (Bruxelles). En 1985 il part pour Berlin où il exposera notamment à la galerie "kunstlicht". Après un détour par Rome il séjourne dans le sud de la France où il vendra plusieurs tableaux au musée de la ville de Cannes et réalisera une affiche pour la deuxième biennale d'organologie d'Hyères (une commande du ministère de la culture).Depuis 1987 retour en Belgique. Exposition dans le cadre du parcours d'artistes en 1990,en 1991 au centre culturel J.Franck à Saint-Gilles et la même année à la galerie Vera Van Laer à Knokke avec Mario Schifano. En 1994 il est présent à la librairie Tropismes avec un ensemble de carnets, évocations du livre et de son illustration.En 1996 et toujours à Bruxelles participe à une exposition collective au musée d'art spontané (une oeuvre y est exposée en permanence). En 2001 importante exposition à Milan organisée par la galerie Blanchaert au théâtre Parenti. D'autres suivent l'année d'après : notamment au château de Sartirana, au centre culturel Tikkun de Milan et en 2003 à Cingoli dans la crypte de San Filippo.Retour à Bruxelles avec une première exposition à la galerie D'Agata pendant la même année ensuite en 2005 à la galerie Zedes et enfin à la galerie Quadri avec le sculpteur Brodzki en 2006.


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm


 2005 > 2010
Acrylique sur papier

 


191 x 151 cm
2010

 


TRIPTYQUE
I
196 x152 cm.
II & III
152 x 45cm
2009


184 x 152 cm
2009


Triptyque
2008


190 x 151 cm
2008


198 x 151cm
2008


189 x 151 cm
2007


204 x 149 cm
2006

 


150 cm x 200 cm

 


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm

 


150 cm x 200 cm


150 cm x 200 cm

 


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm

 


150 cm x 180 cm


150 cm x 180 cm

 


150 cm x 200 cm

 

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