Photographe / Fotografen              [CV]

Lorent MATAGNE

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Quand on découvre une nouvelle application photographique, on se demande toujours si cette technique a un sens. Lorent Matagne s’est demandé si le « transfert polaroïd » qu’il venait de découvrir avait un sens.          Il s’est demandé si cette technique se suffisait à elle-même, si son utilisation suffisait à faire d’une composition une œuvre d’art.

L’artiste hutois avait en effet vu plusieurs travaux réalisés avec le « transfert polaroïd », mais tous l’avaient laissé dubitatif.

Il s'est alors dit que, décidément, il manquait une profondeur à cette technique. Qu'il lui manquait une raison d’être. Ou un thème. Oui, c’est ça : un thème qui ferait du « transfert polaroïd » une évidence. Qui lui donnerait l’« aura » qu’il méritait.

Comme ça, par hasard, au détour d'une conversation avec Lisa Delcourt, sa complice, le jeune photographe a « vu » l'image qui rendait indispensable le transfert polaroïd. Lorent a vu l'image qui ne supportait que cette technique, car elle en serait le moteur.

Qu a-t-il vu ?

Des personnes. Des personnes habillées mais nues. Oui, c'est ça : des personnes nues mais habillées. Habillées par les couches photosensibles de clichés de vêtements pris au polaroïd. Lorent a vu des personnes habillées par ces vêtements.

Oui, c’était évident: puisque des voiles recouvriraient ses photos, autant – en faisant d'une pierre deux coups – se servir de ces voiles pour habiller les êtres figés sur ces photos.

Il fallait d'abord maîtriser la technique. Des vêtements, ça ne se traite pas n'importe comment. Des mannequins non plus. Il fallait ensuite travailler la couleur, la transparence, l'opacité.

Et Lorent Matagne a travaillé.

Et quand il a pensé qu’il avait terminé, il a vu le résultat, et il en a été assez content. Oui, ses vêtements passeraient l'hiver.

Il lui restait à envisager d'autres collections.

Lorent Matagne est né à Huy le 4 avril 1979. En même temps que ses études de photographie à l'Institut Saint-Luc à Liège, il a travaillé pour le journal Vers l'Avenir, pour lequel il a suivi l'actualité sociale et sportive. Intéressé par le graphisme.

Lorent Matagne a développé une nouvelle application d’une technique de représentation photographique qui lui vaut déjà une reconnaissance internationale de la part des spécialistes. En juillet 2002, Lorent Matagne a été lauréat de la « galerie d'essai » aux Rencontres internationales de la photographie à Arles pour les œuvres qu’il présente à « la galerie.be ».

 

Lorent Matagne est jeune…

… Dans tous les sens du terme. Cela a son importance. Ce qui l’intéresse, c’est aujourd’hui et demain. Sa culture n’appartient pas au passé, à l’exception d’un petit côté délicieusement « fifties-sixties » . Il hume, sans difficulté apparente, l’air présent, sa dynamique, ce qui pourrait nous paraître un flou directionnel. Il construit des icônes rocks et acidulées, influencées, consciemment ou non, par JB. Mondino, Andy Warhol et JP. Gaultier.

Chaque œuvre est un désordre minutieusement organisé, supportant une seconde « peau » (comme si les habits ne suffisaient pas), donnant aux photographies, le faux aspect d’être recouvertes d’un imperméable en plastique transparent ou celui de transfert Polaroïd. Vous savez, cet appareil éminemment actuel, fabriqué à partir de dérivés du pétrole et crachant son cliché aussi vite que l’on tire la langue ou qu’un distributeur livre instantanément du café, des canettes de soda ou un plat préparé chaud. C’est la surprise quand la consommation est bonne. Ici, elle l’est, mais cette opinion n’engage que moi… Et beaucoup d’aficionados ! .

Les personnages de ses fictions sont debout, droits, raides, figés. Leur apparence physique ne semble guère avoir une importance majeure. Il est visible que le thème central n’est pas eux, ce sont des mannequins, comme ceux des couturières d’entant, jambes en plus. En cela, Lorent Matagne se juxtapose à la tendance de la mode, qui envisage sérieusement de se débarrasser des « top modèles » (que Karl Lagerfeld nomme des « veaux d’or ») et même (au profit d’avatars informatiques) des autres, car outre leur cherté,  ceux-ci mettent, par leur charisme, les créateurs et leurs créations, sous l’éteignoir.

Lorent Matagne est jeune. J’espère que ça ne lui passera pas.

Frédéric Karikese  

 

 

 

 


70 X 100 cm. 

 
70 X 100 cm. 


70 X 100 cm.


60 X 111 cm


70 X 87 cm 


75 X 90 cm 


73 X 92 cm 


58 x 75 cm 


70 X 90 cm 


73 X 92 cm 


68 X 84 cm 

Chaque oeuvre est tirée à 7 exemplaires. Chaque exemplaire est authentifié par une référence gravée au dos et un certificat d'authenticité est délivré pour chaque oeuvre.

 

Artiste de La Communauté Française de Belgique
 

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